The Umbrella Academy, saison 1

Un beau jour, quarante-trois femmes qui n’étaient pas enceintes cinq minutes avant donnent le jour, simultanément, à un enfant. Reginald Hargreaves, richissime entrepreneur excentrique, en élève sept comme ses propres enfants au sein de la Umbrella Academy.

Bon, ça, c’est la théorie. Dans les faits, ledit Hargreaves les a plus ou moins achetés les sept. Comme père, il est plutôt nul: tyrannique, incapable de montrer la moindre empathie envers ses « enfants » – qu’il nomme d’ailleurs par numéros – il cherche surtout à développeur leur potentiel surhumain.

Car oui, ces enfants sont plus qu’humains: super-force, super-suggestion, téléportation, pouvoir parler avec les morts, etc. Tous, sauf Vanya, la septième. Et Ben, qui est mort – encore que…

The Umbrella Academy commence avec, d’une part, la mort du patriarche Hargreaves et le retour de ses enfants – y compris « Numéro Cinq » (on ne saura jamais son prénom), qui dit débarquer de l’avenir, où il est le seul survivant d’un cataclysme qui aura lieu dans huit jours.

Puis arrive un couple de tueurs et les choses commencent à partir en sucette.

Non, soyons honnête: c’était déjà le bazar avant.

The Umbrella Academy, c’est surtout l’histoire d’une super-fratrie que presque rien ne lie les uns aux autres, à part peut-être les traumatismes partagés. Enfants-superhéros élevés par un misanthrope obsessionnel, une n ounou-robot et un chimpanzé, ils sont devenus des adultes dysfonctionnels. Et les voilà à devoir empêcher la fin du monde, sans vraiment savoir où, qui, quoi, ni comment.

La série, parue originellement sur Netflix en dix épisodes, a un petit côté Tim Burton dans ses visuels. Peut-être aussi dans l’idée des adultes mal sortis de l’enfance – certains littéralement.

Sur cette base, on aurait pu avoir un truc turbosérieux, tragique et tout. En fait, The Umbrella Academy est plutôt drôle, avec un humour décalé, des personnages tous plus ou moins fêlés et des situations absurdes, genre le rendez-vous mystérieux au milieu de nulle part interrompu par un camion de glace. Oh, ce n’est pas The Tick, non plus, mais c’est bien barré quand même.

J’avais lu la BD à l’époque de sa sortie – en tout cas le premier run, sur lequel est vaguement basé cette série. C’est moins délirant ici, puisqu’on évite le Gustave Eiffel zombie (pour le moment, en tout cas), et un peu plus soft dans le traitement, mais je vous avoue que je ne m’en souviens pas énormément non plus.

Cela dit, la série est plutôt pas mal. Il faut accepter de rentrer dans le délire et les premiers épisodes sont peut-être un peu mous, mais ça vaut la peine de s’accrocher. L’ambiance est bien sympa et c’est souvent très drôle. Et puis bon, dix épisodes de longueur standard, ça se binge vite.

Y’a pas de mal à se faire du bien!

Bonus: la bande-annonce, bien dans le ton

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