SomeWhereOut: Deep in the Old Forest

Quand on se penche sur ce qu’est le rock progressif, on constate assez rapidement que le singulier est trompeur. Témoin de cette multiplicité de facettes, Deep in the Old Forest, de SomeWhereOut.

Découvert il y a près d’un an par un article du défunt Neoprog, SomeWhereOut est le projet du multi-instrumentiste espagnol Raúl Lupiáñez. Il y a propose un éventail de rock progressif moderne, avec des touches de prog-metal et de néo-prog, et une palanquée de musiciens invités.

Deep in the Old Forest compte la bagatelle de douze pistes et dure un peu plus d’une heure. La plupart des compositions restent dans un format standard, entre quatre et six minutes, mais l’album compte également un prélude et deux interludes beaucoup plus courts et un epic final de près de quinze minutes.

Par « rock progressif moderne », j’entends par là que la musique de SomeWhereOut va sans doute plus parler aux amateurs de Riverside, Haken ou Porcupine Tree plutôt qu’aux fans de prog seventies.

Les sonorités empruntent souvent au metal, avec notamment des guitares et une section rythmique volontiers agressives (particulièrement sur l’impressionnant « The Crystal Mountain »).

Je dois cependant dire que je ne partage pas complètement l’enthousiasme du chroniqueur de Néoprog. Deep in the Old Forest est, sans aucun doute, un très bon album, techniquement irréprochable. Personnellement je n’y trouve cependant pas beaucoup de choses qui m’emportent.

Il y a « Somewhere with No Name », aux accents symphoniques et avec la chanteuse Alba Bernejo (qui chante également sur le sympathique « The Midnight BellI »), « The Fallen One » et surtout l’epic « The Old Forest », qui conclut l’album sur une note impressionnante.

Finalement, Deep in the Old Forest est un album qui est plutôt bon en moyenne. Mais en moyenne: il compte quelques pistes très bonnes, voire excellentes et d’autres, disons, plus convenues.

Ce n’est peut-être pas suffisant pour recommander SomeWhereOut avec insistance, mais cet album est bien fait et franchement sympathique, donc jetez-y donc une oreille. Au final, mon ressenti personnel est très subjectif – par définition, autant se faire une idée par soi-même, par exemple sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Bones, Blood and Fear »

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4 réflexions au sujet de “SomeWhereOut: Deep in the Old Forest”

  1. Le premier album Eternity, Infinty est franchement trop cover si je me souviens bien. Celui-ci je n’en ai aucun souvenir, c’est moi qui l’ai chronique ? Damned… Il est dans ma collection iTunes pourtant. C’est moche de vieillir.

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    • Je ne sais pas si c’est toi qui l’avais chroniqué à l’époque, je n’avais plus qu’une archive incomplète de l’article et il n’y avait pas le nom du chroniqueur dessus.

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  2. Le mystère restera entier 😉
    En le réécoutant je valide ta chronique quitte à me contredire. Pas emballé plus que ça.

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