RPGaDay 2018 – semaine 4

Cet article est le numéro 5 d'une série de 6 intitulée RPGaDay 2018

Quatrième semaine du défi RPGaDay 2018. Vous connaissez désormais la routine: sept questions et sept réponses sur le thème de ma pratique du jeu de rôle.

20. Quel système de jeu influence votre façon de jouer ?

Depuis quelques années, je suis assez sensible aux mécaniques de jeu qui mettent l’accent sur les relations entre les personnages. Ça dépend pas mal du contexte, mais de mon expérience, c’est souvent utile pour faire en sorte d’avoir un groupe de PJ et non une poignée d’individualités qui se tirent la bourre.

Dans le tas, je citerais les relations dans les systèmes propulsés par l’Apocalypse, comme Apocalypse World ou Monsterhearts, par exemple, mais aussi Monster of the Week.

21. Quel est votre système de jeu préféré ? (qui utilise des dés)

Petit problème de traduction ici: on devrait plutôt parler de “mécaniques de jeu” ou de “système de résolution” plutôt que de “système de jeu” (qui désigne des éléments plus meta, comme la question de s’il y a des joueurs et un meneur ou un truc plus barré).

J’aime bien les mécaniques simples, avec une lecture des résultats aussi directe que possible. Genre, on lance un d20 et le chiffre du dé donne le résultat. Les systèmes à brouettes de dés, avec ou sans dés spéciaux, ou avec des masses de calculs abscons, j’ai passé l’âge.

Après, je peux aussi m’accommoder de mécaniques un poil plus complexes, tant que ça ne vire pas à l’usine à gaz ou que ça se justifie avec le contexte.

22. Quel est votre système de jeu préféré ? (qui n’utilise pas de dés)

Je vais éviter de citer Freaks’ Squeele, le jeu d’aventures. D’abord, parce que l’autopromotion éhontée, c’est un peu limite et, ensuite, parce que je sais – d’expérience – que c’est une mécanique qui ne fait pas l’unanimité. Et aussi parce qu’il y a des dés, un peu. Mais n’empêche que j’aime bien.

Sinon, j’aime beaucoup Castle Falkenstein et sa mécanique à base de cartes de bridge – et surtout sa justification par le contexte. C’est un peu barré, surtout pour l’époque, mais ça fonctionne plutôt bien.

23. Quel est le jeu auquel vous aimeriez rejouer ?

Ce n’est pas vraiment du jeu de rôle, mais de temps à autres, j’ai une poussée de nostalgie pour l’époque à laquelle je jouais à Car Wars, au tout début des années 1990. On avait même organisé un championnat annuel avec les règles “corporate” et on faisait une arène par mois.

Bon, quelque part, la partie “création de véhicules” était presque plus excitante que les combats eux-mêmes – surtout quand on se faisait exploser au troisième tour, mais j’aimais bien.

Sinon, plus en jeu de rôle, j’avoue que si on me proposait un jour une partie de In Nomine Satanis et/ou Magna Veritas avec les règles de la première ou de la deuxième édition, je pourrais me laisser tenter.

24. Quel jeu, pas assez connu pour vous, mériterez plus de considération ?

Là encore, je ne vais pas citer Tigres Volants, pour de basses raisons commerciales (oups, trop tard), mais je pourrais citer Lady Blackbird, qui est à la fois un contexte, un scénario, un système de jeu, des mécaniques de résolution et des prétirés en, genre, 32 pages et c’est absolument bluffant.

En fait, il existe une blinde de jeux géniaux qui mériteraient une tonne de considération, mais qui n’en ont pas, parce que ce n’est pas D&D, Cthulhu, Star Wars ou une whitewolferie quelconque. Le jeu de rôle est un milieu qui est capable de faire preuve d’une créativité assez hallucinante, mais qui est un peu écrasé par des gorilles de huit cents livres.

25. Citer un jeu qui vous a marqué l’année dernière ?

Je lis assez peu de jeux, mais les deux sur lesquels j’ai jeté un œil ces derniers mois, Technoir et Cryptomancer, sont plutôt sympas.

Technoir – qui vient d’être traduit en français – c’est du cyberpunk “à l’ancienne, tout au moins pour le contexte. Contexte qui, d’ailleurs, est plutôt minimaliste et repose beaucoup sur les clichés du genre. Le génie du jeu est d’avoir des mécaniques qui reposent beaucoup sur la notion de dettes et de services.

Cryptomancer, c’est un univers de fantasy qui repose sur l’idée d’une sorte d’Internet magique qui, à la fois, unifie trois peuples (humains, elfes et nains) et sert à la mise en place d’une dictature mondiale. Les personnages sont membres d’une résistance à ce régime et utilisent des communications chiffrées. En gros, c’est Little Brother dans un monde med-fan.

26. Quel est le jeu, qui sortira dans l’année avenir, pour lequel vous avez le plus d’attente ?

Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’envie de jouer ou la découverte des règles – et beaucoup plus avec le fait que son autrice principale est ma petite sœur autoproclamée – j’espère beaucoup le succès des Chants de Loss.

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