« Requiem en catastrophe majeure », d’Olivier Gechter

Dure est la vie de consultant de nos jours! Surtout quand, à l’instar du protagoniste de Requiem en catastrophe majeure, d’Olivier Gechter, on est consultant en occultisme industriel et en prise à la fois avec la mort suspecte d’un roi du rock, une entreprise d’informatique hantée, un Fantôme de l’Opéra (Bastille) et un ninja octogénaire et vindicatif.

C’est par une chronique très enthousiaste du blog De l’autre côté des livres que j’ai découvert ce roman, deuxième d’une série avec Évariste, prénom du protagoniste sus-mentionné. Et je vais également être très enthousiaste, parce que j’ai beaucoup aimé celui-ci.

Disons que, déjà, quand on a un bouquin qui me rappelle à la fois La Laverie (mais en version moins dârque), San-Antonio (en moins cul) et Le Poulpe (en moins anar) – ou Tamanoir, c’est un peu pareil – ça part d’un bon pied. Quand on y rajoute une galerie de personnages croquignolesques au possible, un (gros) zeste d’humour hyperbolique et un concert de rock mystique, je dis banco.

L’histoire est assez simple: notre héros a une agence à deux doigts de la faillite, arrive une cliente qui lui propose une affaire en or. Sauf que rien n’est simple et, assez rapidement, l’affaire part en arachide.

En fait, ce serait simple si, en plus de l’affaire, il n’y en avait pas une deuxième, voire une troisième, plus un coup de main à donner à un vieux pote. Et que toutes ces affaires n’impliquaient pas du gros surnaturel qui tache.

Oui, parce que Requiem en catastrophe majeure, c’est du contemporain-fantastique: notre monde à nous (ça se passe en avril-mai 2022) à quelques bémols près, mais avec de la magie, des esprits, des dieux, tout ça. Et que cette magie implique des règles assez précises.

De ce point de, Olivier Gechter a fait un super boulot sur son univers. Même si l’intrigue est un peu nawak, c’est du nawak maîtrisé. Mais ce n’est pas le seul point fort de ce bouquin: les personnages sont hauts en couleur (surtout le collègue d’Évariste, un sorcier papou), les situations souvent burlesques et la plume de l’auteur manie un peu tous les styles que j’aime, notamment le décalage et l’hyperbole.

Donc, j’ai beaucoup aimé. Mais je vous l’ai déjà dit. Ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que je vous le recommande chaudement.

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3 réflexions au sujet de “« Requiem en catastrophe majeure », d’Olivier Gechter”

  1. ça a l’air chouettos !

    petit problème, t’as inséré un paragraphe entre ta ligne

    “Oui, parce que Requiem en catastrophe majeure, c’est du contemporain-fantastique: notre monde à nous (ça se passe en avril-mai ”

    et la fin d’icelle 😛

    Répondre

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