Ce cinquième tome de Renaissance, intitulé Les Hybrides, continue comme il se doit les événements du précédent, en trois lieux: les enquêtes parallèles sur l’organisation Sui Juris et sur les hybrides, ainsi que l’expédition terrienne vers les cultures extra-terrestres.
Si ce résumé vous a perdu, c’est un peu normal: Renaissance est une série de science-fiction en deux cycles, séparés par une vingtaine d’année, et ce tome est le deuxième du deuxième cycle. Disons, pour résumer, que les extra-terrestres ont débarqué sur une Terre ravagée pour la sauver.
Sauf que pas tout le monde chez les Terriens est très enthousiaste et pas tout le monde chez les extra-terrestres non plus. Il y a des magouilles à un peu tous les étages et, au milieu, des protagonistes un peu idéalistes qui essayent de sauver le bazar.
Si le titre parle bien d’une sombre histoire de manipulation génétique, on peut aussi y lire une description des mondes décrits dans ce cinquième tome: les mondes du Complexe, l’organisation extra-terrestre, la région autonome de Patagonie, un des derniers refuges des Terriens réfractaires et, entre deux, Paris, Londres et les autres lieux transformés par l’impact des technologies de Renaissance.
Et même si les peuples du Complexe sont le plus souvent anthropomorphes – en tout cas ceux présents sur Terre, sans doute par choix – les auteurs ont choisi de leur donner une technologie avec un style particulièrement étrange, entre brutalisme et biomimétisme, ce qui accentue le contraste entre les deux civilisations.
Je dois avouer être un peu perplexe sur la façon dont le dernier tome devrait arriver à résoudre toutes les portes ouvertes par celui-ci. Je ne m’en fais pas trop: l’équipe créatrice, composée de Fred Blanchard au scénario, Emem aux dessins, avec Fred Blanchard en renfort graphique, a de la bouteille.
Rendez-vous donc au prochain tome, pour un final qui devrait être bien secoué. Mais déjà, je peux vous dire que Renaissance est une série de science-fiction pas banale et qui vaut qu’on s’y intéresse.
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J’ai décroché de la serie au précédent. Trop de courants d’air à force d’ouvrir les portes. J’ai les sinus fragiles en ce moment.