Paléo 2016: Le lundi d’après

Cet article est le numéro 8 d'une série de 9 intitulée Paléo 2016

Paléo 2016, l’édition du lendemain. Surprise: j’ai mal partout et j’ai l’impression d’avoir dormi deux heures chaque nuit pendant une semaine, ce qui est un peu exagéré. Hachetague: c’est pas beau de vieillir!

J’ai vérifié: la dernière fois que j’avais mis les pieds à Paléo, c’était pile il y a vingt ans: 1996. C’était déjà sur le site de l’Asse, mais je n’ai pas souvenir que c’était aussi grand. Parce que Paléo, c’est vachement grand! Bon, c’est sûr que mon niveau de comparaison, c’est le Night of the Prog et ses 10 000 à 12 000 spectateurs; rien que la Grande Scène de Paléo tient au moins trois fois ça. Et sur les six jours, c’est de l’ordre de 250 000 personnes.

Il y a un côté “village” à Paléo dont je ne me souvenais pas: des myriades de stands – principalement de bouffe, avec un peu toutes les gastronomies imaginables (y compris abyssiniennes, péruviennes ou népalaises) – et d’animations, des tables partout. Pas très étonnant que beaucoup de monde y vient pour le côté social, plus que pour la musique.

Question musique, d’ailleurs, pas moins de quatre scènes principales, sans compter les diverses animations qui s’installent à gauche et à droite, comme les musiciens dans les pubs du Village celtique. Il y a aussi tout un pan du festival dédié aux arts de rue: cirque, comédie, etc.

Un des trucs qui m’a le plus impressionné, c’est le côté logistique de Paléo: il y a une armée de volontaires qui aident à l’organisation, pas loin de cinq mille. Il faut bien ça pour gérer le bazar. J’ai bien aimé le fait qu’il y ait des robinets d’eau potable un peu partout sur le site – en plus d’un choix de bières tout à fait respectable, y compris de la Guinness, de la cervoise et même de la Barbar au miel.

L’organisation des transports est également hallucinante: tout est fait pour que les festivaliers viennent en transports en commun: prix réduit pour le train, navettes gratuites en train régional et en bus, cars spéciaux depuis les principales villes de Suisse romande, trains de nuits supplémentaires et bus de nuit à Genève et Lausanne. Même des navettes en bateau vers Yvoire, de l’autre côté du lac.

Évidemment, les festivals en plein air sont cools, sauf quand il pleut. Et, statistiquement, il pleut toujours à Paléo. Cette année, ça n’a pas raté: le jeudi et le vendredi ont été copieusement arrosés et le terrain est devenu méchamment boueux. Bon, je suppose que certains habitués ricaneront sur le thème “c’est pas de la vraie boue, on voit encore les chaussures”, mais de mon point de vue, c’est moins drôle.

Enfin, je dis ça, mais j’ai eu la chance d’avoir un temps sec pour tous les concerts que je voulais voir en extérieur. Quand il a sérieusement flotté, j’étais sous chapiteau; je n’ai même pas eu besoin de sortir l’imperméable et la housse imperméable du sac.

Et, niveau concert, je dois avouer que je me suis quand même régalé: à part le samedi où j’ai fait relâche, j’ai pu voir trois ou quatre concerts par jour. Ça n’a pas toujours été facile de voir tout ce que je voulais et certains des trucs que je voulais voir se sont avérés moins intéressants que je le pensais, mais c’est le jeu, ma pauvre Lucette.

J’ai aussi découvert des trucs vraiment sympas, comme la fort délirante GiedRé, Steve’n’Seagulls ou The Real McKenzies et j’ai pu – encore – faire le plein de musique celtique. Je dois avouer que s’il n’y avait pas eu le Village celtique et tous les groupes folk, je ne serais sans doute pas venu. Enfin, peut-être pour Iron Maiden et, éventuellement, pour Muse, mais c’est un peu tout.

Un des bons côtés de Paléo, c’était aussi pour moi la possibilité de venir avec tout mon matos photo. Enfin, non, pas tous: ça pèse lourd, ce bazar! Donc j’ai juste pris le gros zoom – pratique quand on est à cinquante mètres de la scène – et le petit pancake pour les photos d’ambiance. Il fallait juste ne pas trop s’approcher de la scène, pour ne pas marcher sur les pieds des photographes accrédités.

Une grosse semaine, donc, avec plein de trucs très chouettes, mais sans aller jusqu’à dire que je n’y reviendrai pas avant vingt ans, je ne suis pas certain de remettre le couvert l’année prochaine. Même si l’ambiance est sympa, ça reste quand même très cher – trois cents balles pour l’abonnement, sans compter le transport, la bouffe et les boissons – et s’il n’y a pas de groupes qui m’intéressent, c’est beaucoup moins enthousiasmant.

Et puis bon, mon agenda pour 2017 risque d’être blindé de chez blindé.

PS: Mes photos de Paléo 2016 – plus de 220 au total – sous licence Creative Commons et en haute def, sont sur Flickr!

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3 réflexions au sujet de “Paléo 2016: Le lundi d’après”

    • Ouais, le concert balançait bien (surtout avec l’alligator gonflable). Après, je ne suis pas sûr de vouloir acheter leurs albums.

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      • Je dois dire que je me suis mis à Spotify, et que j’apprécie beaucoup le fait de pouvoir écouter plus ou moins n’importe quoi, n’importe quand.

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