OpLupanar, épisode 6: Eh oui, ça c’est palace!

Cet article est le numéro 7 d'une série de 8 intitulée OpLupanar

La prochaine destination de l’Ethirin et de ses passagers est donc le système de Caramer, où doit prochainement arriver l’Ergartis. Problème: comment aborder un système planétaire qui a la réputation d’être le principal port d’attache de la Coalition mercenaire quand on a un vaisseau immatriculé dans une nation hostile, sinon ennemie?

Spiral: “Ah, ben je savais que j’aurais dû prendre ma nationalité de la Frontière…”

La réponse est rapidement trouvée par Urion, qui bricole le transpondeur de la navette et qui, profitant d’une escale de ravitaillement dans une station spatiale peu regardante sur la nationalité de ses clients (et sur leurs achats) pour acquérir au marché noir un lot d’identifications plus compatibles avec la sensibilité frontalière (il y en a même une du Haut-commandement karlan; parions qu’ils nieront avoir eu connaissance de tels agissements).

Urion et Fiametta vont également s’expliquer avec le logiciel automatique de navigation hyperspatiale qu’utilise Oliandil et parviennent, avec quelques optimisations, à gagner deux jours sur le temps de trajet. Les personnages arrivent donc en orbite de Caramer avant l’arrivée de l’Ergartis et en profitent pour mettre au point leur plan d’action et acheter costumes et accessoires ad hoc.

Etty: “Fais-moi confiance: tout va bien passer.”

Etty, seule à avoir des bases raisonnables en poker, s’inscrit à la compétition (pour un prix déraisonnable) avec un Horatio peu enthousiaste comme accompagnant; Oliandil se trouve un client en la personne d’un des compétiteurs et les autres personnages prennent des places de spectateurs (à peine moins chères au final); Veynir ayant vent du peu d’amour que porte le clan Garwandil au personnel de la Dame de fer préfère rester à garder la navette.

Le jour dit, tout le monde se retrouve au terminus VIP du starport de Caramer Laeralis pour embarquer dans les navettes de l’Ergartis; arrivés en orbite à bord du vaisseau, un personnel diligent les dirige vers leurs cabines respectives: chambres honnêtes pour les spectateurs, cabine de 150 mètres carrés pour les participants et suite réellement déraisonnable pour Oliandil et le joueur qu’elle accompagne, un certain Ambrose Kange Dunstan.

Le premier soir est consacré à une réception de bienvenue, pince-fesse très protocolaire où le capitaine, Lidar shi-Garwandil, prend brièvement la parole pour souhaiter aux participants une bienvenue sur un ton plutôt sec; son épouse, Selia, une Eylwen plantureuse, a de l’emphase pour deux et donne à la réception un ton plus chaleureux, voire sensuel.

Par la suite, elle viendra échanger quelques mots avec Etty, laissant entendre qu’elle sait qu’elle est avec Oliandil; un Snivel du Cepmes, qui dira s’appeler Tsk, viendra aussi lui adresser un message sibyllin, sur le thème “il y a toujours d’autres alternatives”.

Horácio: “Combien d’anges peuvent-ils danser sur un talon-aiguille?”

Plus tard, dans la soirée, les personnages se retrouvent dans un sauna pour discuter tranquillement, mais la discussion est tout, sauf tranquille: que faire du magot? Entre ceux qui souhaitent le remettre à la FEF, ses légitimes propriétaires et ceux qui préfèrent les Principautés-unies, le ton monte. Au final, on décide de ne rien décider et d’attendre d’en savoir plus. Ce d’autant plus qu’au cours de la réception, Horatio pense avoir reconnu Lysan sous les traits d’une des joueuses (Ithin Lerdanielerintir) et, peut-être, Edhiran shi-Rakandar, représentant de la Frontière, engagé comme extra.

Le lendemain soir, le tournoi commence. Etty se retrouve à une table de valeur plutôt moyenne et se débrouille pas trop mal, mais la concurrence est rude: elle peut continuer vers le deuxième tour, mais ça ne va pas être facile. À la fin de la compétition, un steward lui amène une invitation, signée Ithin, pour un dîner au restaurant; et, comme c’est la soirée, alors qu’elle rentre dans sa cabine, elle découvre un bristol avec une autre invitation, au bar de l’écospace vers minuit.

Au restaurant, Ithin/Lysan confirme être envoyée par les Principautés-unies pour négocier la part des fonds stratégiques qui revient à sa nation. À minuit, au bar, c’est Edhiran qui, au nom de la Fédération des États de la Frontière, qui demande le retour des fonds. Tous deux promettent évidemment aux personnages une “prime d’invention”. Après ces deux entrevues, les personnages se réunissent dans la forêt de l’écospace pour évoquer ces deux rendez-vous; les passions de la veille ressurgissent, lorsque survient Selia sha-Garwandil et son escorte, euh, d’escorte, justement.

Selia explique aux personnages qu’elle sait pourquoi ils sont là et que, s’ils le souhaitent, elle peut les amener auprès de la personne qu’ils cherchent; en échange, elle souhaite que les personnages aident le clan Garwandil à retrouver, sinon la respectabilité, du moins un peu plus de prestige qu’il n’en a maintenant. Après son départ, les engueulades sur le thème “qui donner quoi à qui” reprennent de plus belle et pas mal de personnages quittent la conversation, fâchés. Urion ne dit rien, mais semble avoir une idée derrière la tête.

Au final, il est vaguement décidé (faute de mieux) d’accepter l’offre de Selia. Celle-ci les rejoint (avec d’autres escortes) et les guide à travers les coursives du vaisseau vers Fedor shi-Garwandil, frère du capitaine, responsable de la sécurité de l’Ergartis et… seul amour de Leyran (amour hélas peu réciproque). Leyran lui a laissé une chevalière avant de quitter l’Ergartis, mais, au moment de la remettre aux personnages, toutes les alarmes du vaisseau se mettent à sonner.

La situation est problématique: non seulement un commando armé (les extras de la réception) est en train de prendre le contrôle des postes-clés du vaisseau, mais ils ont aussi réussi à pirater certaines systèmes-clés. Les personnages proposent leur aide et commencent à retracer les pirates, qui se cachent dans une cabine inoccupée; ils s’équipent de façon un peu plus sérieuse et montent à l’assaut de la chambre, neutralisant ses trois occupants en deux coups de cuillère à pot.

Horácio: “Tiens, des intérimercenaires…”

Une fois le piratage neutralisé, la passerelle reprend le contrôle du vaisseau et, une brève secousse plus tard, le capitaine annonce qu’ils viennent de sauter une hyperespace et, du coup, les agresseurs sont maintenant à près d’une année-lumière de leurs vaisseaux de soutien. S’ils ne veulent pas que ça tourne très mal pour leur matricule, il suggère la reddition immédiate. Tous les commandos posent les armes (ainsi que quelques gardes, on ne sait jamais).

Peu de temps plus tard, alors que les personnages et Oliandil sont regroupés dans une suite fort confortable, ils sont invités auprès du clan Garwandil. Fedor leur remet sa chevalière; Urion recueille les données et obtient un plan: l’ancienne Bourse marchande de Presidium (ainsi qu’une série de codes). Lidar leur promet une certaine assistance: il va les amener à la limite du système de Presidium, leur fournir une navette pour aller sur la planète et un peu de matériel.

À son avis, il ne faut pas trop se soucier de la radioactivité: les frappes nucléaires ont été somme toute très limitées. C’est rassurant.

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OpLupanar, épisode 5: La tradition, c’est pour les consOpLupanar, épisode 7: Presidium Showdown

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