Mors Principium Est: Seven

Si je vous dis que Mors Principium Est est un groupe de death-metal mélodique finlandais et qu’ils ont fait un septième album qui s’appelle Seven, vous allez peut-être penser que les clichés, ça va cinq minutes.

Sauf que Mors Principium Est est effectivement une formation de death-metal mélodique originaire de Finlande. Son style, c’est le death épique et énervé, avec des guitares qui déboulent à fond de train et assez énergie pour éclairer la Laponie pendant tout l’hiver.

Et, en effet, Seven est leur septième album. De plus, au niveau format, il reste dans les standards du genre, avec neuf pistes entre quatre et six minutes, à une ou deux exceptions près, et une durée totale de cinquante minutes.

Alors évidemment, quand on pense « mélodeath finlandais », on imagine immédiatement Insomnium et ses compositions complexes et évocatrices. Y’en a aussi. « Lost in a Starless Aeon » est un exemple.

Mais Mors Principium Est est plus du genre à aller chercher la bagarre façon berserker. Le standard, dans les pistes de cet album, il faut plutôt aller le chercher avec « In Frozen Fields », « March to War » ou « Master of the Dead ». Ça poutre grave.

Et, malgré cette débauche d’énergie et de hargne, Seven reste un album remarquablement mélodique. Le groupe n’hésite pas à y aller à grands coups de piano, claviers et de violons symphoniques pour souligner le côté épique de quelques pistes et, globalement, ça s’écoute plutôt bien.

Faut juste supporter le growl, mais ça, ça vient avec le côté death-metal.

Je vous avoue cependant que, au vu de tous les albums de death-mélo que j’ai écouté ces derniers temps, Mors Principium Est ne m’apparaît pas comme le groupe le plus original et créatif du lot.

En même temps, ça n’a pas l’air d’être leur marque de fabrique, non plus; chacun son truc. C’est le troisième album d’eux que je chronique, après Dawn of the Fifth Era et Embers of a Dying World, et ils restent dans cette lignée.

Leur truc à eux, c’est donc le death mélodique, certes, mais survitaminé avec double espresso bien tassé. Et, très franchement, ils le font très bien. Seven est un album qui satisfera les amateurs du genre – peut-être moins leurs voisins immédiats.

Bonus: la lyric-video de « A Day for Redemption », qui ouvre l’album

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