“Moi, rôliste” – et après?

Il y a un peu plus d’un mois, je lançais l’idée de la campagne Moi, rôliste, qui s’est officiellement terminée ce dimanche. En un peu plus de deux semaines – la durée de la campagne “officielle”, plus les contributions avancées et tardives – le site Tumblr a reçu plus d’une centaine de témoignages, alors que la page de l’évènement Facebook a compté plus de cinq cents invités qui ont répondu à l’appel (plus environ cent-cinquante hésitants).

C’est cool. Et maintenant, on fait quoi?

Bon, en soi, cette campagne n’est rien de plus que cela: une campagne médiatique, un one-shot conçu en réaction à un autre évènement sur lequel je ne reviendrai pas plus que cela pour des raisons déjà expliquées. Est-il vraiment nécessaire d’aller plus loin? Oui, c’est une vraie question; “non” serait une réponse acceptable.

Cela dit, si la réponse est “oui”, j’aimerais bien dans un premier temps arriver à pérenniser les témoignages. Ceux qui sont référencés sur le site Tumblr ne posent pas de gros problème, tant que les sites qui les hébergent restent en ligne. Il n’en est pas de même pour la page de l’évènement, qui pourrait bien disparaître. C’est pourquoi je pense créer une page Facebook — peut-être pour reprendre le contenu de la page évènement, si j’y arrive.

Le truc, c’est que mine de rien, la gestion d’un tel projet est chronophage. C’est pourquoi j’ai essayé de privilégier des solutions dites “de feignasse”, c’est-à-dire qui permettent une certaine automatisation. Ça marche bien quand tout le monde joue le jeu, c’est plus dur quand les gens ne lisent pas les instructions et balancent du contenu au petit bonheur la chance. Il faut contacter les oublieux, expliquer le pourquoi du comment, nettoyer un peu les soumissions. Et je ne vous parle pas de l’orthographe, que j’ai laissé telle quelle; parfois, c’est dur.

Donc, si le projet continue, il faudrait que ça reste quelque chose de faible intensité pour ma charge de travail. Pour le moment, ça va, mais quand c’est un projet qui se rajoute à quatre autres bricolages en cours, ce n’est pas toujours évident à gérer.

Ou alors qu’une autre structure s’en occupe; je le refile volontiers à de bonnes volontés que ça intéresse. “Moi, rôliste”, ce n’est pas tant mon projet que celui de tous ceux qui y ont participé.

Des amateurs?

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12 réflexions au sujet de ““Moi, rôliste” – et après?”

  1. Je me disais justement l’autre jour que tous ces témoignages devraient être hébergés et sauvegardés pour ne pas être perdus. Les copicoller à la main ne devrait pas prendre tant de temps, si ?

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  2. Refiler le bébé à la FFJDR histoire qu’ils servent un peu à quelque chose à part faire une protestation indignée passée inaperçue ?

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    • Pas si inaperçue que cela: elle m’a amené pas mal de monde. 🙂

      Blague à part, si la FFJDR veut reprendre cette initiative, pourquoi pas?

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      • N’ayant pas participé à la campagne, je ne suis pas forcément le mieux placé pour donner un avis, mais confier quoi que ce soit à la FFJdR me parait être une mauvaise idée (rappelons que ce machin n’a de Fédération que le nom).
        (ceci n’a pas pour but de lancer une polémique sur le sujet ici)

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  3. Mine de rien on en arrive toujours à la même question – pour qui ? -. Que ce soit un label, une plaquette revisitée on aborde toujours le problème sous le même angle (C’est Alias qui m’a fait percuter la chose). En fait c’est un peu comme l’écologie, les personnes sensibilisées adhérent de fait aux affiches et recommandations, pour les autres c’est quasi peine perdue à moins d’un battage médiatique énorme (et encore). Ne pas perdre la prose est une bonne chose, la remettre en forme (un petit précis illustré) mais encore faut-il en faire bénéficier les bonnes personnes. A mon avis les seuls intéressés (et intéressants) sont le jeune public qui se met au JDR (mais la encore on va me taxer d’endoctrineur). Ou alors, lors de la prochaine refonte de la Bible du JDR le colle en brèves de marges. Bref pas facile de télescoper les bonnes idées si la cible se dérobe à nos regards.
    Ludiquement, L’Gob’

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    • Si Footbridge (ou la FFJDR, ou qui que ce soit d’autre) s’intéresse à l’expérience, je n’ai rien contre (mais il faudra quand même demander aux principaux intéressés).

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