Alors, donc, dans cette deuxième saison de Los Espookys, il y a une élection présidentielle, un monstre scolaire, une Miss fantôme, un sitcom interminable, la Lune, l’ambassadrice américaine et la carrière littéraire de Tati. Entre autres.
Los Espookys, c’est une série américaine, mais qui se déroule dans un pays d’Amérique latine imaginaire (et anonyme). Et qui, du coup, est partiellement en espagnol et en anglais, suivant qui parle.
Elle suit un groupe d’amis qui se sont lancés dans une carrière de spécialistes en effets spéciaux d’horreur, mais pour la vraie vie. Vous voulez des fantômes, un faux site archéologique, une expérience surréaliste pour votre mari? Los Espookys est là pour vous.
Encore que. Dans cette deuxième saison, les membres de l’équipe vont devoir gérer des problèmes plus personnels: Tati doit gérer son mariage, puis son divorce, Ursula se prend de devenir la conseillère stratégique d’une candidate à la présidence, Tico perd son boulot aux USA et revient vivre chez sa sœur, Andrés se fait jeter d’un peu partout à force d’être égocentrique et Reynaldo est obnubilé par la mort d’une Miss, dont il voit le fantôme dans les endroits les plus incongrus.
Et c’est pour moi un peu le problème de cette saison: le côté sitcom – ou plutôt telenovella – prend le pas sur les plans débiles et les contrats foireux des Los Espookys et j’ai trouvé ça globalement moins drôle. Bon, ça reste du grand n’importe quoi arôme absurde, mais j’ai l’impression que la mayonnaise ne prend pas. Ou pas toujours.
Et puis il y a le personnage de la cousine, que je trouve juste insupportable. Mais bon, ça c’est plus anecdotique.
Quelque part, je ne suis pas très étonné que cette deuxième saison de Los Espookys soit aussi la dernière. Comme OVNI, cette série se pose un peu là, mais même avec son format court – six épisodes de vingt-cinq minutes – il me semble difficile de la voir se renouveler suffisamment pour maintenir l’intérêt.
Ça reste très plaisant à regarder, avec des personnages et des situations qui sortent vraiment de la routine sériesque – et rien que pour ça, ça vaut le coup de regarder Los Espookys – mais c’est peut-être pas plus mal d’éviter la saison de trop.
Bonus: la bande-annonce de la deuxième saison
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