Le jeu est-il une affaire de mecs?

La question n’est certes pas nouvelle (le premier numéro de Di6dent en avait même parlé récemment), mais j’y repensais récemment via l’article de Du bruit derrière le paravent, intitulé Gamergirl, va me faire un sandwich: le jeu est-il un truc sexiste?

Plus précisément, hormis la lumière particulièrement haïssable que jette cet article sur Tomb Raider en particulier et le milieu du jeu vidéo en général, les rôlistes sont-ils plus fréquentables pour les non-mâles (“hétérosexuels” en option, mais c’est un autre débat)?

Personnellement, je remarque deux choses qui me frappent particulièrement: la sous-représentation des joueuses par rapport aux joueurs, surtout dans le monde du jeu de rôle sur table (les GNistes, la peste soit sur eux, sont mieux lotis) et, surtout, la quasi-absence de créatrices de jeu de rôle – ou, à tout le moins, une très faible représentation, encore plus faible que celle entre joueuses et joueurs.

Du coup, il y a le risque d’avoir des jeux qui sont faits par des mecs et pour des mecs – de préférence hétérosexuels et avec un taux d’hormone largement supérieur à la normale. D’où une surabondance, dans les illustrations, de créatures féminines surpulmonées et sous-vêtues, dans des poses anatomiquement improbables (on notera d’ailleurs que les comics ont le même problème).

Ça s’est un peu tassé depuis l’époque de la pin-up en cotte de maille-bikini; à vrai dire, je pense même que le jeu de rôle, par rapport à d’autres médias, s’en sort peut-être mieux. Parfois, d’ailleurs, au détriment d’une certaine forme de réaliste. Des jeux historiques ou médiéval-fantastiques mettent en place des systèmes pour favoriser une certaine équité des genres dans une période qui était plutôt connue pour en être sérieusement dépourvue.

Bon, je ne vais pas me plaindre: le réalisme, ce n’est pas toujours une bonne idée. Mais, pour moi, la vraie question n’est pas tant de savoir si le jeu de rôle (et le reste du milieu aussi) est vraiment machiste, mais surtout que ce qui peut être fait pour en réduire le côté “par des mecs, pour des mecs”.

Et oui, c’est une vraie question, comme dans “je ne connais pas la réponse”.

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24 réflexions au sujet de “Le jeu est-il une affaire de mecs?”

  1. Si les femmes représentent seulement une faible proportion des rôliste, cela tient beaucoup d’après moi au mode de diffusion de ce support. En effet, on découvre les jeux de rôle par son groupe amis (souvent au collège ou au lycée), groupe qui sont rarement mixtes.

    À contrario, pour moi qui avait découvert les jeux de rôle au lycée et qui ait pu faire découvrir ce loisir à des amies, il y a généralement plus de femmes que d’hommes à nos tables de jeu.

    Certains jeux peuvent parfois être un peu sexistes, car tirés d’univers très “genrés”, mais ce n’est pas le cas de tous. Vampire, qui est tiré d’un univers créé par une femme, est un des jeux de rôle les plus populaires !

    Pro tip : c’est beaucoup plus facile d’initier aux jeux de rôle une femme qui s’intéresse déjà à la littérature ou au cinéma médiéval fantastique via D&D, Exalted ou autre, et à Vampire pour les fans d’Anne Rice 😉

    Pro tip 2 : soyez accueillant : limitez les blagues sexistes, quand il y a une femme à votre table, ça n’aide pas à se sentir à l’aise. Et ce n’est pas parce que c’est un loisir qu’il faut perdre toutes ses bonnes manières 😉

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    • Même hors des tables de jeu de rôles, on peut limiter les blagues sexistes. Je bosse dans un open space avec plein de développeurs, et s’il y avait moins de remarques débiles sur les femmes, déjà je pense que les deux filles qui bossent dans notre allée ne seraient pas contre, et ensuite là par contre ca dénote d’un psychisme qui veut rabaisser la femme. Moi spontanément, je n’ai pas de blague sexiste qui me vienne, ca m’évite d’en sortir. Mais je préférerai pas en écouter, à choisir.

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  2. Les femmes ne sont pas rebutées spécifiquement par les illustrations, elles sont rebutées par les 300 pages du livre de base à se taper, et surtout les règles. Le principal de l’initiation que j’ai fait, je l’ai fait à Ambre, et c’est très bien passé chez les filles. Parce que le roleplay elles kiffent, c’est le côté on va comparer nos stats pour voir laquelle à la plus haute ou ben oui c’est le troisième combat de la soirée qu’on fait, on va prendre un max d’xp qui est à mon avis plus repousse femme que l’aspect sexiste. Encore une fois, un univers de jeu de rôles n’est pas spécifiquement masculin ou féminin, du moins pas plus que la société actuelle. Au contraire, dans la plupart des jeux utilisant l’histoire, les auteurs américains ont coutume de faire un petit paragraphe tout mignon : ‘alors dans notre univers, les femmes sont les égaux des hommes, elles peuvent prendre les mêmes rôles’.

    Non, le problème c’est que les hommes sont machistes. et que hors jeu, ils aiment faire des blagues sur les femmes, être discourtois, et n’utilisent pas assez le jeu de rôles pour assouvir leurs pulsions. S’ils se défoulaient un bon coup sur les femmes dans le jeu de rôles comme le journaliste de joystick, peut-être qu’après ils seraient plus courtois avec elles ensuite.

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  3. Bon, c’est un bien beau marronier mais comme on est des vieux cons, je vais m’y mettre avec plaisir. Je passerai sur l’autre marronier des costuuumes. Une des différences entre jdr sur table et en grandeur nature tiens à la manière dont on agit: sur table tout se fait par le parole, et chacun à son tour. Et comme trop souvent dans un groupe mixte, ce sont les hommes qui parlent plus (plus souvent, plus fort, plus pour se mettre en position de dominant, pour imposer le sujet de la conversation, avec une voix qui porte plus), même dans des groupes qui se croient égalitaires. On voit ça en dehors du jdr lors des soirées entre amis (ce qui résulte souvent en des groupes de femmes qui se détachent du groupe général pour aller parler tranquille ailleurs), mais ça a un impact direct autour d’une table de jdr. Etant surtout joueur ces temps-ci j’ai pu observer ça et c’est assez flippant (je plaide coupable d’ailleurS). Les fois où j’ai vu des joueuses “monopoliser” le temps de parole, c’est parce qu’elles étaient MJ (duh), ou en majorité, ou jouaient avec des huitres/mecs fatigués. Donc quand les autres limitent ta contribution à un loisir et le plaisir que tu en retires, ça limite quand même l’implication. En GN, tout se fait en parallèle, et avec ton corps pas seulement ta parole, et pas en séquentiel comme en jdr. Donc pas besoin d’attendre quoi que ce soit et les mecs ne peuvent vraiment faire chier que pendant les grosses scènes de foule. Le reste du temps c’est beaucoup plus mobile et égalitaire.

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  4. Je suis d’accord avec le constat et bien en peine de proposer des solutions efficaces attendu que notre environnement de rôliste est solidement ancré dans une culture basiquement machiste. Bien sûr, les exceptions existent, et les voies sus-mentionnées pour faire entrer les femmes dans notre “monde” fonctionnent, mais elles restent des exceptions. Tout comme les comics-fans (pour les plus anciens) ou les joueurs vidéoludiques (pour les plus modernes), les rôlistes ont une étiquette sociale, une image publique dont il n’est pas aisé de se défaire, véhiculée par des médias ignares et des clichés d’une société qui se veut moins marginale (plus “normale” ? ) que nous. C’est avant tout le ciblage marketing des produits de ces dernières années qui a amené cet état de fait. S’il n’avait été dit quelque part que ce loisir plaîrait plus aux mecs qu’aux femmes, les concepteurs de jeux d’aujourd’hui se poserait peut-être plus de questions sur l’avenir commercial de leurs création. Savoir comment tout cela a commencé est aussi complexe que de résoudre la question de l’oeuf ou la poule du reste.
    Meuporghien accompli, je me rends compte que ce domaine attire de plus en plus les femmes (un peu comme le GN), et que c’est peut-être là une voie nouvelle pour faire la publicité d’un jeu de rôle plus mixte et moins nombrilomachiste. Et toutes les formules fonctionnent, qu’il s’agisse d’heroic-fantasy, de space-opera ou de contemporain-fantastique, avec peut-être une plus grande pré-disposition pour l’heroic-fantasy. Les enseignes qui fonctionnent (WoW, Rift, LoTRO, SWtOR, GW) sont moins portées sur l’imagerie obscène dérivées des élucubrations libidineuses asiatiques (notamment certaines visions coréennes particulièrement dégradantes), mais beaucoup plus sur la parité et l’égalité et ce dans des styles vestimentaires agréables et modernes, et surtout habillés 🙂 . Une volonté de “tout public” affichée et bien servie, somme toute, que les concepteur de jeux de rôle devraient reprendre à leur compte. Bon… cela étant, pas sûr que je voudrais jouer à un space-opéra dans lequel les personnages sont vêtus de combinaison de cosmonaute asexuée 🙂

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  5. Pour ce qui est de remédier au manque d’auteurEs de JdR, peut-être qu’on pourrait envisager ce que font certains éditeurs de littérature de genre : des anthologies réservées aux femmes.

    On pourrait imaginer quelque chose comme les Démiurges en herbe, un recueil de mini-jeux. Ce serait simple à lancer sur Internet : un petit concours, puis une publication pas souscription ou crowdfunding. Ça créerait des vocations et on pourrait sans doute découvrir des jeux très différents.

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  6. Ce genre de questionnement fait souvent ressurgir les remarques sexistes (pas forcément machistes pour autant). L’aspect comme quoi les jeux ne sont pas adaptés aux femmes, car trop de règles pour se mesurer le zizi, ou bien des univers de fantasy qui ne les intéresse pas me semble à côté de la plaque. Nous avons de nombreuses femmes auteures de romans de fantasy (Robin Hobb, Ursula K. Le Guin, Marion Z. Bradley ou Margareth Weis pour en citer une très rôlistique), et les femmes ne boudent pas à ma connaissance la littérature ou le cinéma fantastique. Quant aux règles ou la longueur du livre, je ne pense pas que la proportion de gens rebutés par genre soit très différente. Lors d’une convention, à la fin d’une partie, des livres de jdr étaient proposés en cadeau aux joueurs. Les débutants, qui ont été les premiers à se servir, n’ont pas voulu prendre les gros livres, et ont tous préféré les livres courts, pourtant ce n’étaient que des hommes…

    Je pense qu’on fait une erreur fondamentale en voyant la gent féminine comme un tout, parce que c’est souvent à cela que reviennent les tentatives d’explication. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas des rôlistes, hommes, et la femme rôliste, qui est comme ci ou comme ça (plus subtile, plus barbare, etc). Il y a des rôlistes, hommes et femmes, et ce sont des individus avec leur parcours qui les a mené au jdr, leur façon de voir le jdr, qui n’est sans doute pas très genré.

    Je rejoins en fait l’analyse d’Edwige : s’il y a peu de femmes rôlistes, c’est parce qu’il y en a peu à la base, ce qui le catégorise plus facilement comme loisir “masculin”, fait qu’on a plus rarement dans le cercle de copines une rôliste, et que même si on a un copain rôliste, il ne va pas forcément nous proposer… Et comme les créateurs sont relativement rares, les femmes le sont en proportion, donc il y en a très peu (pour ma part je n’en connais pas), et de là à percer…

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  7. Je pense que la solution est plus simple qu’on pourrait le croire : amener plus de femme à jouer au jeu de rôle. Mécaniquement, il y aura plus de créatrices.
    Pour le reste, on est face à un problème plus grave, que rencontre aussi le monde de l’informatique : les femmes ne sont pas éduquées pour se lancer dans ce genre d’activité et c’est un gros, gros frein. On ne refera pas l’éducation de légions de gamines foutues en l’air à coup de Pocahontas et de télé-réalité, mais on peut lancer un mouvement visant à faire jouer les femmes. Peut-être en profitant d’événements où des rolistes pourraient s’incruster.

    Et PS : arrêtez de laisser les novices lire les règles. Il s’en tape, faites le jouer. À partir du moment où le MJ fait tout le boulot, on peut initier avec tout. Absolument tout.

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  8. Heu… alors moi je mets le bronx dans ce problème: j’ai toujours été dans des groupes (jdr, jeux de figurines, jeux de société) mixtes _voir à majorité féminine_ a part durant un an ^^;; Mais oui, du coup, j’ai peu joué à (A)D&D, et beaucoup plus à des jeux moins connus et surtout moins orientés mecs (Mega, Terres de légendes, mais aussi Cthulhu, INS/MV, JRTM, …). Et il y a d’excellent jeux développés par des hommes qui conviennent très bien aux filles…. (Tigres volants, tiens, par exemple 🙂 )

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  9. personnellement je suis pas persuadée qu’il y ait des jeux ou des manières plus féminines d’attirer les filles au jdr, tout simplement parce que dans notre société on élève pas les femmes pour qu’elles jouent, il n’y a qu’à voir les jeux traditionnels des petites filles (qui ont a priori vu les rayons des magasins de jouets visités dernièrement, encore de beaux jours devant eux): poupées pour apprendre à être esclave de la mode et de ses diktats, poupons pour être une mère, loisirs “valorisants-social+” notamment tout ce qui concerne les chevaux… sans parler des dinettes, lave-vaisselle en plastique fuschia et autre assortiments de fruits et légumes… que des loisirs finalement d’apprentissage d’un rôle prédéterminé… mais pas réellement des jeux et encore moins des jeux participatifs comme l’éternel combat des cowboys et des indiens (ou des terriens et des nav’vis… what else!).
    je suis venue au jdr parce que justement on m’a exempté de cette éducation traditionnelle, on m’offrait des livres au lieu de poupées la plupart du temps… l’appétit venant en mangeant, je me suis mis à dévorer toute lecture passant à portée de mimine et fatalement les bouquins de sf du paternel ont fini à la casserole… et comme c’était de la bonne…
    je suis persuadée de fait qu’il n’y a pas de jdr typé fille, à part effectivement Vampire (qui en passant me tape copieusement sur les nerfs et auquel je refuse de jouer), pour le coup j’adore jouer à d&d, nightprowler, Conan, Bloodlust (einh oui y a du lourd dans la sélection…) autant qu’à Tigres-Volants ou par exemple à l’Appel de Cthulhu… ah et je ne fais pas non plus mes persos par rapport à mon sexe… jamais, et si mes drows ont 20 en charisme c’est parce qu’elles sont ensorceleuses et que c’est leur carac saillante… et pas par une espèce de besoin de compenser… où alors expliquez moi pourquoi je m’évertue à créer des persos nains, sullustains ou humains ou félys mais moches comme des poux…
    d’ailleurs en faisant un recensement j’en suis à un ratio de 3 persos mâles pour un femelle… et d’ailleurs à ce propos, dis Alias, j’envisageais de jouer un syian pour la campagne lupanar mais je me demande vu le pitch si ce serait gérable pour toi….

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  10. Pour avoir joué dès le départ avec des joueuses à ma table (et toujours depuis), je n’ai jamais trop été perturbé par une ambiance “entre mecs” ni par trop de clichés sexistes lors des parties.
    Au contraire, la mise en scène d’univers machistes justement (médiévaux ou 1920’s) permet des situations assez intéressantes ou chacun intervient en tant que personnage masculin ou féminin sur des sujets de société de ces univers. C’est assez sympa.

    Maintenant il est clair que le machisme “ordinaire” est un trait largement répandu dans ce loisir, comme dans le jeu vidéo ou le cinéma grand public par exemple… La société finalement.

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  11. C’est une bonne question.

    Le coup du concours uniquement féminin bizarrement je ne suis pas persuadée… Ça fait très “on parque des nanas dans un concours à part parce qu’elles ne sont pas assez bonnes pour participer aux concours normaux”. Je sais que tel n’est pas le but de la proposition, mais cela risque d’être le résultat. Un peu comme les grosses blagues bien lourdes sur la journée de la femme.

    Pourquoi pas un concours par binôme obligatoirement un homme/une femme?

    Un autre truc qui n’aide pas à mon avis, outre les remarques sexistes, y’a aussi le côté gros lourd du rôliste qui a tout lu, a tout vu et sait mieux que tout le monde comment tel ou tel jeu doit être fait. Sincèrement ça ne donne pas envie de se lancer ou d’être décortiqué.

    Après on tombe dans toutes les réflexions sur la prise de responsabilité féminine dans les entreprises. N’étant pas sociologue pour deux sous, je ne suis clairement pas bien placée pour en parler. Mais j’ai lu suffisamment d’articles pour savoir qu’on conditionne (parfois inconsciemment) les femmes à prendre moins de risques que les hommes. L’écriture de JDR fait peut-être partie de ces risque qu’on ne tenterait pas spontanément?

    Quand au supplément Di6dent “Où sont les femmes” pour lequel j’ai répondu à une interview (en supplément sur le site), j’avoue que je n’ai pas adhéré ni au sujet, ni au traitement, bien que je le comprenne… C’est comme les rayons “filles” ou “girly” de certaines boutique… Euh… Bon… Comment dire…

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    • Pour le concours pour créatrices, c’est un risque, mais je crois que ce serait une bonne idée de mettre en avant, au moins une fois, les trop rares femmes qui écrivent des jeux de rôle.

      Et puis, avec un peu de mauvaise foi, l’idée du binôme peut aussi dire “les filles ne peuvent rien faire seules”, ce qui n’est pas beaucoup mieux.

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      • Oui si tu le présentes comme une alternative au concours “que des filles”. Pas si tu le présentes comme le concours de la “parité”.

        Peut-être serais-je la seule que le côté “que des filles” rebutera. Je l’espère et ce n’est clairement pas impossible que ça puisse en attirer. Ça fait parties de ces équilibres subtils pour lesquelles je suis souvent je ne suis pas “les femmes”. 🙂

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  12. S’il faut vraiment des créatrices de jdr, j’ai quelques idées dans la tête qui demandent du temps et surtout de l’énergie pour sortir… 😉

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  13. Pour les GN, je confirme : au début, les univers médiévaux-bourrins restaient très masculins. Mais avec le temps et l’envie de jouer autrement sont apparus des scénarios plus variés. Epoques différentes, interactions plus diplomatiques et moins guerrières. Les filles ont alors peuplé de plus en plus les jeux.

    Elles sont plus attentives aux costumes et surtout ne négligent jamais l’ambiance : elles montent volontiers un spectacle de cabaret pendant un jeu ayant pour thème la prohibition à Chicago. Corsets affriolant, bas résilles et talons bobine. Ce qui se passe pendant le jeu n’est plus systématiquement lié aux intrigues et au remplissage des objectifs de chacun. Le plaisir vient de la plongée dans l’univers du jeu, et les hommes ont fini par s’y mettre eux aussi.

    En bref : moins de dés et plus d’ambiance, messieurs !

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