Cela fait un petit moment que Quartus Artifactus, le nouvel album de From.UZ tourne dans mes playlists; le fait qu’il tourne encore et que je ne l’ai pas chroniqué n’est pas tant le signe d’un oubli dû à mon grand âge, mais plutôt d’une certaine perplexité face à cet OVNI ouzbek.
Oui, parce que quand je parle de “rock progressif ouzbek“, ce n’est pas seulement pour faire une phrase censée résumer mes trouvailles les plus improbables: From.UZ – comme son nom l’indique – est bel et bien un groupe de rock progressif originaire de l’Ouzbékistan. “Jazz-rock progressif” serait plus juste, cela dit, pour qualifier leur musique.
Ce qui est une des causes principales de mon attitude attentiste: je ne suis pas fan du genre, mais il y a dans ce double album (pour un poil plus de cent minutes de musique principalement instrumentale) suffisamment de perles progressive pour que l’on s’y attache. À commencer par la virtuosité dont font preuve les membres du groupe pour distiller leur improbable mélange de rock progressif et de jazz aux influences pop, métal et classique.
Quartus Artifactus est en fait une sorte de compilation de leurs trois précédents albums, chose qui m’avait complètement échappé avant que je ne le lise dans la discographie du groupe. Je me disais bien que certains morceaux me disaient confusément quelque chose – je dis “confusément” parce que, comme je ne suis pas un grand fan du groupe, je n’ai pas leurs morceaux bien en place dans l’oreille. C’est donc un excellent moyen, pour ceux qui ne connaissent pas From.UZ, pour découvrir cet étrange artefact venu d’Asie centrale.
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