Free Guy

Guy est un employé de banque, enthousiaste et optimiste, dont la vie est réglée comme du papier à musique, Et pour cause, c’est un personnage non-joueur, un PNJ dans le jeu Free City. Jusqu’au moment où il rencontre la fille de ses rêves et il devient Free Guy.

Le souci, c’est que Millie, la fille de ses rêves, elle, est un personnage-joueur, qui plus est incarné par une ancienne employée de la grosse corporation qui a créé Free City. Et, avec son ex-associé Keys (Joe Keery, vu entre autres dans Stranger Things 3), qui travaille toujours pour la corpo, elle y cherche la preuve que le « créateur » du jeu lui a volé son code.

Free Guy, c’est sans doute le meilleur film que j’aie vu qui parle de jeux vidéos. L’univers de Free City ressemble à un croisement entre Grand Theft Auto, Saints Row et Fortnite, et le rendu est aussi ridiculement foutraque qu’on pourrait le croire.

Le film rend très bien tous les clichés du genre: personnages avec des tenues improbables, véhicules absurdes, armement démesuré, trucs qui explosent et qui brûlent dans tous les sens, PNJ qui, au milieu de tout ça, continue leur petite vie comme si de rien n’était. Plus les commentaires des streamers.

Ryan Reynolds y incarne un Guy plus vrai que nature, en mode full candide, qui ne veut pas tuer (ou ne le peut pas), mais qui, pour conquérir sa belle (Jodie Comer), va quand même jouer le jeu, mais en mode gentil. « Good Guy », quoi. Face à lui, Taika Waititi est le créateur/voleur de Free City.

Il y a également une tonne de caméos. On sent que Ryan Reynolds a fait chauffer son carnet d’adresse et on trouve notamment au générique Channing Tatum, Hugh Jackman, Dwayne Johnson ou Tina Fey, l’ancien présentateur du jeu Jeopardy Alex Trebek, plus une brassée de youtoubeurs connus. Sans oublier l’apparition magique de Chris Evans.

Free Guy est un film défoulant et jubilatoire, qui retourne beaucoup des clichés des jeux vidéos. Il est servi par un casting remarquable, une mise en scène nerveuse (sans être impossible à suivre) et des effets visuels très bien trouvés. C’est le gros coup de cœur de cette année.

Le fait que ce soit un des rares films qui ne soit ni une suite, ni une adaptation, ni un remake, est un gros bonus.

Bonus: la bande-annonce

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