Evergrey: Escape of the Phoenix

Pour un Lundi de Pâques, quoi de plus thématique que le phénix? C’est donc le moment idéal pour chroniquer le nouvel album d’Evergrey, Escape of the Phoenix. Et si vous ne voyez pas pourquoi, je vous invite instamment à réviser vos classiques.

Evergrey fait partie de ces groupes que je suis toujours avec intérêt, même s’ils m’ont parfois déçu. La formation suédoise de metal progressif est active depuis plus de vingt-cinq ans et fait clairement plus partie des précurseurs que des suiveurs, avec son côté « metal énervé ».

Escape of the Phoenix compte pas moins de onze titres, entre quatre et sept minutes. L’album dure un peu moins d’une heure. En metal progressif, c’est franchement raisonnable.

Il y a une raison pour laquelle je préfère dire que je fais des chroniques d’albums, plutôt que des critiques.

D’une part, je ne me sens pas équipé pour faire réellement de la critique musicale: je ne suis pas musicien, je n’ai même jamais fait de solfège et la seule référence que j’ai est empirique: ça va faire près de vingt ans que je m’essaye à l’exercice.

D’autre part, mes goûts ont tendance à évoluer avec le temps et, parfois, le contexte dans lequel j’écoute un album influe plus que de raison sur ma perception dudit album.

Tout ceci pour dire que, si j’ai beaucoup aimé Escape of the Phoenix – alors que le précédent, The Atlantic, m’avait laissé un sentiment mitigé – je ne saurais précisément dire pourquoi. Evergrey y fait du Evergrey somme toute assez classique.

La seule chose que je peux dire, c’est qu’il y a sur cet album une belle palanquée de morceaux que je kiffe particulièrement. « Where August Mourn », « In the Absence of Sun », « Eternal Nocturnal » et « Leaden Saints », entre autres.

Même « The Beholder », sur lequel James LaBrie vient faire un duo avec Tom S. Englund, est plutôt chouette, malgré tout ce que pourront en dire les fans de Dream Theater. OK, pas exceptionnel non plus, mais chouette.

Je suis donc plutôt enthousiaste sur Escape of the Phoenix. C’est à mon avis un très bon cru d’Evergrey, même si ce n’est ni le meilleur album du groupe, ni le plus avant-gardiste. Comme mentionné plus haut, Evergrey fait du Evergrey, mais il le fait très bien.

Bonus: la vidéo de « Eternal Nocturnal »

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

1 réflexion au sujet de « Evergrey: Escape of the Phoenix »

  1. Assurément avec The Atlantic, Escape of the Phoenix sont mes deux albums préférés de Evergrey, et je l’ai écrit, Evergrey fait partie de mon top metal progressif actuel. Bref je suis fan. Mais ça peut changer comme toujours.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.