Enola Holmes

Enola a une famille bizarre: un père décédé, deux frères caractériels – chacun à sa façon – et, heureusement, une mère géniale. Lorsque celle-ci disparaît, l’adolescente se va lancer à sa recherche. On ne la fait pas à Enola Holmes!

L’idée de départ de Enola Holmes, c’est un peu « et si Sherlock et Mycroft avait une sœur aussi douée qu’eux, mais plus humaine. » Ajoutez à cela que c’est raconté à la première personne par la protagoniste, parfois face caméra en cassant au passage le quatrième mur.

Là encore, il s’agit d’une séance rattrapage, le film étant sorti en 2020 sur Netflix (une sortie en salle était prévue, mais la pandémie est entre-temps passée par là). Il s’agit d’une adaptation de romans de Nancy Springer.

Enloa Holmes bénéficie d’un casting impressionnant, avec Millie Bobby Brown (Eleven, dans Stranger Things), qui tient le rôle titre. On trouve aussi Henry Cavill dans le rôle de Sherlock, Helena Bonham Carter dans celui de la mère, Eudoria. Les fans de Doctor Who reconnaîtront également Burn Gorman (Owen, dans Torchwood).

Le côté « reconstitution historique » de la Grande-Bretagne de la fin du XIXe siècle est également soigné, au niveau costume et décors, nonobstant quelques effets numériques pas toujours très convaincantes, mais c’est mineur. J’ai cependant bien aimé la présence de quelques thématiques sociales.

Surtout, l’histoire est très enlevée: Enola Holmes est très remuant, plutôt joyeux, et parsemé de petites saynètes animées en gravures victoriennes, un peu à la façon des animations de Terry Gilliam dans les Monty Pythons. C’est peut-être un peu trop édulcoré pour un public ado/jeune adulte, mais là encore, ce n’est pas gênant.

Bon, il faut aussi dire que le créneau « aventures victoriennes », surtout avec Sherlock Holmes, c’est plutôt ma came. Donc, je suis ressorti des deux heures d’Enola Holmes avec une bonne impression de l’ensemble. C’est le genre de film très distrayant, qui ne manquera pas non plus de donner des idées aux joueurs de jeux à l’ambiance victorienne. Par contre, n’y cherchez pas de fantastique, ni même de steampunk.

Une suite est sortie; je l’ai vue tout récemment et je vous en parlerai plus tard.

Bonus: la bande-annonce

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.