Down to the Bunker: Misery

Un beau soir de mars, je me retrouve au centre de Genève avec une soirée à tuer. Comme la Nature est bien faite, ce même soir, le groupe de metalcore Down to the Bunker présentait son nouvel album, Misery. Et c’est comme ça que je suis entré pour la première fois dans une boutique de tatouage.

J’en suis ressorti, devinez avec quoi? Gagné, le nouvel album en question (la partie tattoo de la boutique était fermée, c’est pas de bol quand même)! Down to the Bunker fait donc un metalcore mélodique, teinté de math et de prog. Ouais, c’est un peu technique. La musique aussi.

Misery est un album court, voire très court: neuf pistes et un peu moins de trente-cinq minutes, y compris deux bonus. J’ai déjà vu des EP qui étaient plus longs que ça. Après, c’est assez typique du genre musical: bref, mais à fond les ballons.

(Blague de metaleux: tu arrives dix minutes en retard à un concert de metalcore, tu rates les deux premiers groupes.)

À ce sujet, petite mise au point liminaire: je ne suis pas fan de metalcore. Je crois que je vous l’avais déjà dit – au hasard, lors de ma récente chronique d’un autre groupe de metalcore suisse, Almøst Human. Ouais, pour un mec qui n’aime pas trop ça, j’en écoute quand même pas mal. Je dirais bien que c’est un hasard, mais vous n’êtes pas forcés de me croire.

Ceci posé, il faut avouer que c’est un genre qui a pour lui une énergie impressionnante. Le côté -core vient du punk hardcore et ça a du coup tendance à bouger beaucoup. Down to the Bunker ajoute à cette énergie des compositions complexes, une dose de mélodie et pas mal de technicité.

Tout ceci fait que ce Misery est un album plutôt impressionnant, entre metalcore et djent. On frôle le metal progressif à pas mal de moments (“Ethics”), même si, objectivement, on n’est pas vraiment dedans.

Ce n’est pas mon album préféré de l’année, ni même du mois – mais il faut dire que la concurrence est brutale – mais je l’ai trouvé plutôt cool. Si vous aimez votre metal sans concession, avec peut-être juste un peu de prog pour épicer, allez écouter Misery sur la page Bandcamp de leur maison de disque.

Bonus: la vidéo de “Machine”

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