Défi RPGaDay 2022 – Questions 11 à 20

Bon, suite du défi RPGaDay 2022 – un peu en retard pour cause de week-end chargé, mais baste! Pour rappel, il s’agit de répondre à une liste de questions, une par jour, sur le jeu de rôle et notre pratique d’icelui.

La liste a été concoctée par David F. Chapman et la version ici présente traduite en français par François Letarte – même si je me suis permis de retraduire quelques québécismes un rien brutaux.

11 – Si tu pouvais vivre dans un monde de jeu, où serait-il? 

Plus je vieillis, plus je regarde bizarrement cette idée de vivre dans des univers imaginaires, de jeu de rôle ou autre. Il y a assez peu d’endroits où j’aimerais vivre, parce que ça signifierait sans doute être séparé des gens auxquels je tiens.

Ceci mis à part, je ne suis même pas sûr d’avoir envie de vivre dans l’univers d’Erdorin – la question serait aussi de savoir où. Éventuellement l’univers de Star Trek.

12 – Pourquoi as-tu commencé à faire du jeu de rôle?

Là encore, je ne me souviens plus très bien du pourquoi du comment, parce que c’était il y a turbolongtemps. Mais je soupçonne que, très simplement, ça m’a paru cool. Bien plus cool que tout ce que j’avais pu faire à l’époque.

Et (pour une fois), je me suis pas trompé.

13 – Comment changerais-tu la façon que tu as débuté dans le jeu de rôle?

Je me fais peut-être des idées, mais je ne crois pas que j’aurais pu faire les choses très différemment.

Oh, je suppose qu’en grattant bien – et en posant le léger détail que ce sont des souvenirs vieux de quarante ans, donc vraiment pas fiables, même pour des souvenirs – je pourrais trouver des trucs à changer. Je doute cependant que ça aurait dramatiquement amélioré la situation.

14 – Dimanche suggestion : Lance 1d8+1, et identifie autant d’amis en leur suggérant à chacun un nouveau jeu de rôle à essayer.

Échec critique. Question suivante.

Non, sérieusement, les clichés de réseaux sociaux en mode « tague tes potes », ça m’a toujours un chouïa gavé. Ça fait vente forcée.

Mais si on veut parler des jeux cool à essayer, ben je ne sais pas trop. Ça fait un moment que je ne suis l’actualité rôliste que de loin. Peut-être la nouvelle version de Cats, un jour.

15 – Qui aimerais-tu avoir comme meneur de jeu?

J’aimerais déjà avoir quelqu’un comme meneur de jeu. Déjà, à la base, je ne joue pas très souvent; ensuite, c’est presque toujours moi le meneur de jeu.

Pas que ça me pèse, mais il y a des moments où, à force d’être toujours du même côté du paravent, on peut arriver à en oublier comme c’est de l’autre côté.

16 – Quel serait ton jeu parfait ?

La perfection n’est pas de ce monde.

Mais ce que j’aimerais surtout, c’est un contexte qui me branche, soutenu par des mécaniques qui y collent au plus près sans être trop lourdes, et de préférence avec des éléments de narration partagée.

17 – Quand, entre le passé, le présent ou le futur, se déroule ton jeu préféré ?

J’ai toujours une préférence pour la science-fiction, suivi par le contemporain.

Plus précisément, une des raisons pour lesquelles j’ai arrêté de jouer à D&D, c’est qu’au début des années nonante, j’ai fait une sorte d’overdose de fantasy – surtout de ses clichés les plus éculés. Il m’a fallu un bon moment pour m’y remettre.

18 – Quel est ton endroit préféré pour jouer?

Chez moi. Il y a des chats et des bières et je n’ai pas à m’inquiéter de comment rentrer.

Pour dire vrai, je joue surtout en convention et c’est aussi un environnement que j’aime bien. Il y a souvent une forme d’énergie communicative dans les conventions, des conversations improbables, des rencontres stimulantes. Le défaut, c’est que c’est souvent loin et presque toujours crevant.

19 – Pourquoi ton jeu préféré est-il resté avec toi?

J’ai triché: je l’ai écrit moi-même. Plus précisément, Erdorin (née Tigres Volants) est un univers que j’ai dans la tête depuis avant que je ne fasse du jeu de rôle.

20 – Quelle longueur font tes parties?

Généralement entre trois et quatre heures, moins en convention (deux ou trois heures). Pour moi, c’est un peu la « zone boucle d’or »: assez long pour pouvoir faire des trucs cool, mais pas assez pour que les gens s’endorment.

Puis bon, faut pas oublier que nous les vieux, on ne tient plus aussi facilement jusqu’à deux-trois heures du matin, comme au bon vieux temps de nos études.

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