Le Château des Étoiles, tome 1 et 2

Tiens, à l’occasion de la sortie du deuxième tome de Le Château des Étoiles, je m’aperçois que j’ai complètement oublié de vous parler du premier – découvert l’année passée à Geekopolis – et, partant, de cette très chouette série de bande dessinée steampunk signée Alex Alice.

On y suit le jeune Séraphin Dulac et son père, un scientifique dédié à poursuivre les recherches de son épouse, disparue à bord d’une montgolfière alors qu’elle tentait de percer les secrets de l’Éther. Père et fils se retrouvent en Bavière, auprès du roi Louis II, en 1869, leur nouveau mécène.

Mais, alors que les travaux sur un Éthernef se poursuivent, la Prusse de Bismarck met en marche ses visées expansionnistes sur la Bavière. C’est donc une course contre la montre entre les scientifiques et leur mécène royal, face à la puissance militaire et industrielle prussienne.

Ça ne vous surprendra sans doute pas, mais avec ce contexte à mi-chemin entre Jules Verne et le jeu de rôle Castle Falkenstein, en plus du thème d’une conquête spatiale en mode steampunk, je ne peux qu’accrocher.

Ce d’autant plus que Le Château des Étoiles bénéficie d’un traitement graphique de toute beauté, format aquarelle, dans un style qui rappellerait une version européanisée – façon début du XXe siècle – des dessins de Hayao Miyazaki, avec quelques touches de Leiji Matsumoto.

Le seul petit bémol, c’est le traitement un peu naïf, voire infantile de l’intrigue. On a presque l’impression de lire une BD d’aventures de la première moitié du XXe siècle (renforcé par l’appellation “feuilleton scientifique”), pleine de bons sentiments et d’exploits improbables, dont les héros sont des enfants. Un petit côté “Club des Cinq”, en quelque sorte.

C’est un bémol très personnel, du genre qui ne se déclenche qu’en toute fin de lecture, mais qui m’empêche néanmoins d’être 100% enthousiasmé par Le Château des Étoiles.

Mais ne nous ne méprenons pas: c’est tout de même une bande dessinée de très grande tenue; à ce stade, l’édition limitée en grand format mérite l’investissement, pour donner leur pleine force aux planches. Sinon, pour faire encore plus style-genre, vous pouvez aussi opter pour les fascicules, au format tabloïd.

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