Chainer / Flying Peppers à Genève

Ce mois de mai qui, lentement, se termine, aura été intense: trois conventions de jeu de rôle et cinq concerts de prévus. Au total, des concerts, je n’en aurai fait que trois, dont celui de ce soir, avec Chainer et Flying Peppers au Bouffon de la Taverne.

La microscopique salle, au sous-sol de la Taverne de la République, accueillait deux groupes locaux. Chainer est un groupe vaudois qui fait un heavy-metal style années 1980, avec une grosse inspi WASP. Il est venu pour remplacer Borderline, qui a dû déclarer forfait pour cause de paternité.

Flying Peppers est un groupe genevois qui fait du “rock’n’drôle”, un croisement sauvage entre Trust, Ludwig von 88 et Le Beau Lac de Bâle, avec un beau florilège de chansons débiles, genre “hymne à la bière” ou chanson de rupture en sabir franco-anglais qui pique.

Les deux groupes se présentent sous la forme d’un power-trio classique: batterie, basse et guitare. Ils ont aussi un petit côté décalé: Chainer par son style très “old-skool” et Flying Peppers par le contenu du son punk-rock-metal-déconne. Chacun des concerts a duré environ une heure.

La salle n’était pas grande et pas particulièrement remplie (entre 20 et 50 personnes, à vue de nez), mais le public était très présent, surtout pour Flying Peppers, qui a visiblement son fan-club. Pour ma part, j’étais un peu venu en touriste; j’avais vu “concert metal” et comme ça tombait sur un soir où j’étais dispo – et pas complètement crevé.

Alors bon, ce n’est pas exactement mon style préféré, mais il y a des fois où ce dont on a besoin, ce n’est pas de trucs élaborés, de sophistication technique ou de constructions musicales en douze dimensions et demi, mais juste d’une excuse pour secouer la tête en rythme, crier très fort et boire des bières.

Et il faut dire ce qui est, Chainer et Flying Peppers font ça très bien. Ce sont deux groupes – relativement – jeunes, dans des formations qui privilégient l’énergie et ça tombe bien, parce qu’ils en ont à revendre. Point bonus pour le côté “ne pas trop se prendre au sérieux”, parce qu’il y a déjà beaucoup de gens dans le monde qui se prennent trop au sérieux.

Le bonheur, c’est parfois simple comme un cocktail gros son et bonne bière un vendredi soir. Et s’il y a en plus moyen de prendre quelques photos sympas, c’est un chouette bonus. D’ailleurs, ma galerie d’images est en ligne sur Flickr, comme toujours sous licence Creative Commons.

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