Blind Guardian: The God Machine

Cette fois-ci, Blind Guardian est de retour, avec ce nouvel album studio, The God Machine. Sera-t-il meilleur que Beyond the Red Mirror, voire que At the Edge of Time (on va oublier le Blind Guardian Twilight Orchestra)? En résumé: oui et non.

Vétéran de la scène power-metal symphonique, Blind Guardian est un groupe allemand qui aligne presque quarante ans de carrière. Leur musique joue beaucoup sur un aspect épique, s’inspirant de multiples œuvres de fantasy et de science-fictions, des contes d’Hoffmann à Battlestar Galactica.

Douzième album du groupe, The God Machine aligne neuf pistes entre quatre et sept minutes et demie, plus trois bonus sur la version digipack que j’ai récupérée chez mon fourgue habituel. Au total, on en a pour cinquante et une minutes de musique – une heure dix en comptant les bonus.

Revenons à ma question initiale: à mon avis, The God Machine est meilleur que Beyond the Red Mirror. Je suppose que le fait que sept ans séparent cet album du précédent (là encore, en oubliant la version Twilight Orchestra) y est pour quelque chose, mais pas seulement.

Objectivement, The God Machine est indéniablement un album de Blind Guardian. On y retrouve tous ce qui fait l’identité musicale du groupe: metal épique, orchestrations à grand spectacle et chœurs emmenés par la voix de Hansi Kürsch. J’ai été un peu surpris du rythme des compositions, globalement sur un temps plus rapide qu’à l’accoutumée.

On y retrouve aussi l’influence marquée du rock et du metal progressif dans les compositions. Il y a pas mal de complexités et de subtilités dans les mélodies de cet album (par exemple sur « Secrets of the American Gods » ou « Life Beyond the Spheres »), même si l’aspect prog est plus du domaine de l’influence que dominant.

Et donc, est-il supérieur à At the Edge of Time? À mon avis, non. Il y a de très belles choses, mais rien qui n’arrive à la hauteurs des titres les plus épiques de cet album, qui reste pour moi le meilleur de Blind Guardian (même si, en toute honnêteté, je ne connais pas toute la discographie du groupe).

The God Machine est donc un bon album de Blind Guardian; peut-être pas un chef d’œuvre, mais une galette très correcte, avec quelques très bons morceaux.

Bonus: la vidéo de « Secrets of the American Gods »

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1 réflexion au sujet de « Blind Guardian: The God Machine »

  1. Ouais. Sympa, sans plus, du domaine des albums ‘bruit de fond’ de Blind Guardian. Faudra que je me l’écoute au casque plus en détail, peut-être, un jour. Ou pas.

    Niveau tempo ça revient un petit peu pour certains au Nightfall et avant, je dirais.

    Cet album aura au moins réussi une chose: me donner envie de réécouter At the Edge of Time, son intro et son extro qui déchirent, son milieu (je suis sûr qu’il y a un mot pour ça, mais je suis crevé… son interno ^^ ?) qui dépote… ouais.

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