Änglagård: Viljans Öga

Or donc, je ne connaissais pas Änglagård, groupe de rock progressif suédois – ou si peu. C’est corrigé avec leur nouvel album, Viljans Öga, qui déboule sur les platines après plus de quinze ans d’interruption. Oh, j’avais bien le live Buried Alive, mais il ne m’avait pas laissé un souvenir marquant, ce qui n’est pas le cas de cet album.

Bon, ce n’est pas non plus l’enthousiasme à superlatif des grands soirs, mais les quatre morceaux instrumentaux de cet album (entre douze et seize minutes pièce, tout de même!), qui empruntent autant à la grande tradition du rock progressif dit “symphonique” des années 1970 qu’à un artiste comme Mike Oldfield sont plutôt sympathiques et, plus je les écoute, plus je les apprécie.

La plupart des quatre morceaux commencent sur de faux airs de simplicité, avec instruments traditionnels, avant d’évoluer vers de gros délires instrumentaux complexes et acrobatiques, servis par des musiciens de haut vol qui semblent beaucoup s’amuser. En plus, la durée est pile ce qu’il faut pour arriver à développer quelque chose de complexe sans pour autant devenir chiant.

Le gros défaut de cet album est qu’il n’est pas facile à trouver. Le groupe boude les plateformes de téléchargement légales et ne propose que des supports physiques, genre “tiens, si on vendait un double vinyle?” Sinon, c’est une petite merveille de subtilité instrumentale, vintage, mais pas trop; si on n’est pas allergiques aux – discrètes – effluves de patchouli, Viljans Öga, c’est du bonheur.

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