Altar of Plagues: Mammal

La saison étant au post-black metal, je ne résiste pas à l’envie de vous en remettre une couche – juste avant de partir pour la Lorelei – avec Mammal, le dernier album d’Altar of Plagues. Je vous avais déjà parlé de ce groupe irlandais avec leur précédent opus, White Tomb, Mammal remet ça dans le domaine de la bande-son torturée pour fin de civilisation en gommant certains des gros défauts, mais en en rajoutant d’autres.

Posons déjà les choses: Mammal, c’est en tout et pour tout quatre morceaux. Alors certes, ça fait en tout cinquante minutes et ça commence par un “Neptune Is Dead” de plus de dix-huit minutes, juste histoire de dire. Un instant, on craint que les choses repartent comme précédemment, mais les vocaux horripilants de White Tomb se font moins pressants, plus maîtrisés peut-être – ou alors c’est moi qui m’habitue.

Si le suivant, “Feather and Bones” est pour moi le meilleur morceau de l’album, j’ai beaucoup plus de mal avec les sonorités ethno-tribales (qui s’avère être un chant funèbre irlandais) de “When the Sun Drowns in the Ocean”, qui heureusement est le morceau le plus court de Mammal (huit minutes, quand même). “All Life Converges To Some Center” conclut l’album dans un style plus en ligne avec les deux premiers morceaux.

Peut-être un poil meilleur – enfin, pour moi plus supportable – que White Tomb, Mammal reste dans cette lignée. C’est un album à recommander aux amateurs d’ambiances sombres, de bandes originales pour la fin du monde et pour les promenades dans les friches de Tchernobyl.

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1 réflexion au sujet de « Altar of Plagues: Mammal »

  1. J’ai écouté le morceau “When the Sun Drowns in the Ocean” et si j’aime bien les sonorités “ethno-tribales”, je ne supporte pas la voix digne d’une sorcière de contes de fées en train d’empoisonner une pomme avant d’aller la refiler à une gentille princesse. 😉

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