Alias vs. Poutine: Fight!

Cet article est le numéro 5 d'une série de 7 intitulée Québec 2010

Lorsque j’étais venu précédemment à Montréal, j’avais voulu manger de la poutine. J’ai beau avoir le vertige, les sensations fortes culinaires ne me font pas peur. Pas de bol: le resto où nous étions allé (après une mémorable séance de FantAsia) n’en avait plus. Du coup, j’ai rattrapé la chose hier, au Maamm Bolduc qui, dit-on, fait la meilleure poutine de Montréal; de l’avantage d’avoir un guide autochtone, en l’occurence Janus.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la poutine, ce sont des grosses frites encore un peu grasses, couvertes de “fromage en crotte” et nappées de sauce brune sucrée. Dit comme ça, ça a un peu le côté sexy d’une crise de diabète aiguë et, d’ailleurs, à peu près tout le monde et son chien m’en avait dressé un portrait apocalyptique. En fait, j’ai trouvé ça plutôt bon.

Je soupçonne, d’une part, qu’après le passage par la Sucrerie de la montagne, on s’habitue à tout, même à la cuisine traditionnelle québécoise, dont le but premier semble de sustenter d’un seul repas un bûcheron canadien en plein hiver. À vrai dire, j’avais presque tendance à penser que ça manquait de sirop d’érable. Je soupçonne que ma balance (et mon docteur) ne vont plus vouloir me parler pendant deux mois, à mon retour…

D’autre part, j’ai été surpris par la taille somme toute modeste de la portion – surtout eu égard aux formats gargantuesques servis ici. Au point qu’après ma poutine, j’ai flingué les salades d’accompagnement de deux de mes camarades de tablée, avant de commander un gâteau au chocolat. Ce dernier, qui avait facilement la taille du plat de poutine précédemment mentionné, était sans doute de trop.

En fait d’expérience de l’extrême, la poutine s’avère presque décevante, surtout après dix jours d’acclimatation à la cuisine locale; je suppose qu’à la descente de l’avion, le choc aurait été plus radical, mais là, ça passe tout seul. Pour tout dire, la bière “Péché mortel” (une stout au café à 9.5°), bue précédemment à la (fort bruyante) micro-brasserie Dieu du Ciel!, était plus brutale.

(Photo par Jonathunder, licence Creative Commons-SA)

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